Saison 2002-2003

DU 18 AU 30 AVRIL 2003 / CRÉATION THÉÂTRALE

 
 
 
 
 
Avec
Charlotte Cisinski
Thomas Gomme
Evanthia Ioannidou
Olivier Richard
Elsa Stirnemann

Dramaturgie
Kossi Efoui

Scénographie-costumes
Karine Courville
Marco Giachino

Musique
Giulio Berutto

Parcours vidéo - Lumières
Giovanni Sportiello

Maquillage
Alexia Genty

Administration-Communication-Production
Solènne Coat-thorel
Guy Huguet
Jacques Massaux
Nicole Stirnemann
 
 
 
 
En coréallisation avec Le Colombier, la Cie Art Métamorphoses présente
 
STUDIO MISHIMA
D'après L'Arbre des tropiques de Yukio Mishima
Adaptation et mise en scène Mamadou Dioume
 
 

Étrange atmosphère. A première vue, tout reflète une famille normale. Qu'est-ce qu'une mère ? Qu'est-ce qu'un père ? Comment une enfant peut-elle parler froidement du meurtre de celle qui l'a portée et vivre l’interdit ?
Aujourd'hui je nous invite à aller à la découverte du monde souterrain de Mishima où chaque réplique porte vers un objectif précis, sans tomber dans la banalité. Chacun suit son destin jusqu'à la fin. Cette pièce nous appelle à nos responsabilités premières sans tomber dans l'explicatif. Laissons-nous guider, tout doucement, par Mishima, qui subjugue, fascine, et nous pousse à nous poser les questions essentielles.

Mamadou Dioume
 

La compagnie Art Métamorphoses réunit de jeunes créateurs, sous la direction de Mamadou Dioume, comédien pendant huit ans au C.I.C.T. de Peter Brook, autour d'un projet commun : investir les auteurs, c'est-à-dire se donner les moyens d'une approche multiple et non-conventionnelle ; et ce, dans la perspective de questionner et l'humain et le monde.

 

Yukio Mishima , écrivain japonais, né en 1925. Romans, nouvelles, essais, théâtre, récits et articles divers, composent une œuvre abondante et diversifiée, qui lui valut la reconnaissance des milieux populaires, comme des cercles littéraires internationaux. Son seppuku, suicide rituel, en 1970, lors d'une tentative de coup d'état, a frappé l'imagination de ses contemporains et a renforcé la légende noire d'un des auteurs japonais les plus importants de l'après-guerre.
A mesure que prenait forme mon " Electre japonais ", le dialogue se rapprochait de la poésie toujours davantage.

« Mon souci était que la scène fut peuplée de passions seulement, de passions habillées par des mots. Le tout devait être baigné dans un coloris de cauchemar, cependant que le drame essentiel garderait une clarté de cristal. » Yukio Mishima