Le Colombier / Cie Langajà-Groupement présente

 

LES JARDINIERS DE LA CULTURE

Écriture et mise en scène Gilles Sampieri

 

 

LA DÉSINCARNATION

Le spectacle avait depuis longtemps disparu.
Mais on dit un jour qu’il existait un lieu.
Un théâtre en ruine où les acteurs étaient resté suspendu ...
C’est cette expédition que nous allons vous conter.
Le voyage de quelques courageux spectateurs
qui ont entrepris
ce curieux pèlerinage.

 

Une tragédie du spectaculaire

Cette création en sept tableaux interroge la place du théâtre civique aujourd’hui. Ses grandes utopies à travers la symbolique d’une rencontre absurde entre spectateurs, acteurs, personnages classiques et médias contemporains. Elle procède du croisement de plusieurs époques, de plusieurs formes d’exclamation en un seul lieu : le plateau de théâtre et son imaginaire collectif.

 

UN TEXTE D’ANTICIPATION ?

Des images fantastiques qui animent nos phobies culturelles... Un marathon sanglant ou les spectateurs sont rois et livrés à eux-mêmes. Entourés de costumes vides, de fantômes d’acteurs déchus, prêts à tout pour emporter les applaudissements.

 

Un naufrage joyeux...

J’ai prolongé l’écriture sur ces chemins utopiques de l’art organique. Là où spectateurs et acteurs mêlent les points aveugles de leur être pour traverser l’ambiguïté du rituel théâtral. Un théâtre envahi par la luzerne, où germe la putréfaction de l’homme des planches. Un périple dans les coulisses d’un théâtre impur, désordonné, où crimes et quiproquos médiatiques activent ensemble le drame des incarnations. Pour traverser un polar culturel où fusionnent mes passions et mes déceptions artistiques. Là où fictions théâtrales et manifestations publiques se rassemblent. Rêver un théâtre du monde, véhicule des âmes... ambiguë et désincarné. Remplis de nos vieux cavaliers dramatiques, qui pointe le jour, et tente la nuit de franchir les limites de la scène moderne.

Gilles Sampieri

 

 

Production Théâtre Le Colombier / Compagnie Langajà-groupement
Soutenue financièrement par le Conseil Général de Seine-Saint-Denis. Avec l’aide de la Municipalité de Bagnolet.