Saison 2010/2011

Mars 2011 / LECTURE - TEXTE EN COURS D'ÉCRITURE

 

GRANDEUR ET DÉCADENCE DE LA FICTION RACIALE
Texte de Gilles Sampieri
Cie Langajà groupement
 

Volet 1 / Saturnin au salon du tourisme

Une pièce sur le fait d'être métèque. De se croire métèque, de se rêver métèque. Ce point de non appartenance face au fait d'être identifié métèque. De s'inventer métèque. Dans cette fiction raciale : ruse est de ne pas donner aux chasseurs l'idée qu'on est une proie. Et de ne pas donner à la proie l'idée qu'on est un chasseur. Mettre un grain de sable dans cette mécanique des peurs par notre présence face à la ségrégation, et surtout sans la déterminer prématurément en soi, jusqu'à la porte lumineuse des races redessinées par l'esprit fou.

En contact avec un autre exotisme qui représente l'inconnu comme danger

Le combat principal : vivre avec soi-même, avec sa propre couleur, son propre corps, son propre désir, sa propre peur. Ce sont tous ces masques qui apparaissent au regard de notre actualité, d'une façon plus complexe et cachée. Le maître et l'esclave se déguisent en personnages de tous les jours. Une nouvelle complexité dramatique face aux nouveaux dangers du folklore imposé. Une brutalité théâtrale où les forces d'attraction et de répulsion d'un inconnu rendent plus sensibles la construction d'une théorie des races.