Saison 2010/2011

Du 01 au 05 mars 2011 / CARTE BLANCHE À DYPROCESS

 
En partenariat avec Le Colombier et VIVACTE, DYProcess présente
DU TEMPS ENSEMBLE...
 
Une semaine proposée par DYProcess et concoctée par Yves Chedemois, David Desoras, Elisa Bernos, Caroline Lemignard, Françoise Raphanel, Nathalie Raphanel.

L'aventure théâtrale lancée par David Desoras et Yves Chedemois (via les compagnies Et des clous hier, et DYProcess aujourd'hui) vit un moment de partage avec Le Colombier, dont le premier temps a abouti à la résidence et à la création d'En chair en mai 2010.

Dans l'esprit de groupement défendu par l'équipe du théâtre, les deux acolytes proposent pour cette saison du temps ensemble, avec deux artistes les accompagnant régulièrement, invitées cette fois à présenter leurs univers propres : Caroline Lemignard, auteure et comédienne, et Françoise Raphanel, comédienne et intervenante théâtre en milieu scolaire et universitaire.

Une semaine ouverte donc, favorisant les occasions de rencontres et d'échanges, dont la cohérence se révèle notamment dans un goût commun pour la restitution de la complexité du vivant et du respect de ses ambivalences, mêlant intimement ludique et désarroi, complicités et provocations.

 
 

© Frédéric Desmesures

Le 01 et 02 mars 2011 / Caroline Lemignard

ABYSSAL CABARET
Texte Maryse Hache
Comédienne Caroline Lemignard
Lumières Elisa Bernos
Son Informations radio du moment
Enveloppes, Chapeau Katia Leroi-Godet
Masque, Chapeau Florence Felgines
Miroir Johann Ascenci
 

Abyssal Cabaret est un duo entre une comédienne/clown (Caroline Lemignard) et une régisseuse lumière (Elisa Bernos) autour de la question de Clément Rosset : « Comment concilier l'amour de l'existence avec l'ensemble des arguments plausibles ou raisonnables qui tous contribuent à tailler celui-ci en pièces ? »

À question abyssale, réponse abyssale où la mise en abyme du vrai et du faux, du ratage réussi et de la réussite ratée, du prévu et de l'aléatoire, du comédien et de la personne brouillent les pistes du réel du théâtre et du réel de la vie.

Le travail à la fois rigoureux et libre de l'improvisation, un peu comme en musique jazz, est nourri du travail clownesque , auquel est rompue la comédienne.

Ce spectacle a bénéficié d'une résidence de recherche en février 2010 à l'Office Artistique de la Région Aquitaine (OARA) à Bordeaux.

 
 

Le 03 mars 2011 / Nathalie et Françoise Raphanel

IVAN ET LE KALEIDOSCOPE (Eds du Bonhomme vert)
Auteur Nathalie Raphanel
Illustrateur Jean-Marc Babin
Lecture par Françoise Raphanel
Editions du Bonhomme vert
 

Du texte et sa lecture : Ivan reçoit un jour comme cadeau un kaléidoscope. Alors qu’il est malade, couché dans son lit, la magie de cet étrange objet se réveille. Et voici Ivan, ses doudous et sa maman, transportés dans un monde merveilleux de jouets. Mais ce pays imaginaire perd ses couleurs et devient de plus en plus sombre. Ils doivent alors résoudre deux énigmes fondées sur des jeux de mots, puis trouver et combattre le mauvais jouet qui déteste les mots et leurs couleurs…

Ivan et le kaléidoscope a reçu le prix Poncetton de la Société des Gens de Lettres en octobre 2009.

Le texte, en plus de sa fonction de conte pour enfant, est travaillé sur l’approche du mot et de sa structure. Il envisage celui-ci de façon ludique afin que dans la proposition de lecture faite à l’enfant (déjà lecteur) surgisse l’imaginaire et les possibilités de jouer avec l’écriture.

Des éléments chromatiques et textuels diffusés en vidéoprojection au fil de la lecture, d’une trentaine de minutes, participeront de ce jeu.

 
 
 
 

© Nathalie Dolhen

Le 05 mars 2011 / David Desoras

COCKTAIL(S)
Écriture et mise en espace David Desoras
Avec Yves Chedemois, David Desoras, Alexandra Fadin, Caroline Lemignard, Françoise Raphanel
 

Une lecture mise en espace, revisitant les spectacles créés depuis sept ans, et intégrant la vidéo et le mouvement dansé.

Un axe : des échos du monde du travail et de ses mutations (intimes)

Une écriture contemporaine : David Desoras questionne les rapports aux images, aux rôles, aux écrans, à l’hyperformance et la persistance de la domination masculine hétéronormée.

Au terme de ce temps d’une petite heure : rencontre informelle proposée à l’accueil/bar du théâtre, une invitation à l’échange, notamment avec l’équipe

Travail au théâtre, théâtre au travail, discutons des suites...

«  Quand je suis passée cadre sup', j'ai eu l'impression d'aller deux fois moins vite que les autres. Il a fallu que je prenne de la coke, mais ça ne m'a pas rassurée, et je voulais avoir des mômes.

Avec ma première opération ma vitesse a été multipliée par trois. Pour tout. Tout roule. Evidemment le risque : combien de temps je vais vivre maintenant que je vais trois fois plus vite  ?  »