11 ET 12 MARS / Création chorégraphique
Lundi à 20h30 / Mardi à 14h
DR
Interprétation
Manon Parent
Margot Dorléans
Regard extérieur
Maxime Guillon-Roi-Sans-Sac
Texte
Guillevic
Avec la voix de
Camille Kerdellant
Création sonore
Laurent Durupt
Création Lumière
Grégoire Desforges
Création Costume
Salina Dumay
- CONFIER
C’est la rencontre entre deux matière-corps dont le point de départ est une étreinte qui tourne sur elle-même.
A l’écoute de la pulsation cardiaque et de la sensation du sang, ces deux géographies corporelles entretiennent une relation faite de glissements, de pressions, d’appuis... se déployant dans un espace réduit et qui les mènent progressivement à confier leur poids et à se porter mutuellement. Les densités de corps se prolongent, se confondent, se détachent pour donner lieu à de multiples figures où la chorégraphie devient celle de l’espace entre les corps et où le son et la lumière en sont interdépendants.
Note d’intention / Margot Dorléans
Les corps tournent à rebours comme une résistance à la course du temps et ne peuvent se déplacer sans l’autre, sinon en le faisant chuter. Malgré les tensions et le jeu d’équilibrage, cet espace-temps sera celui d’un endroit d’apaisement et de bienveillance où le médium du physique servira à révéler l’humanité de cette relation.
À l’écoute de la pulsation cardiaque et de la sensation du sang, les danseuses vont activer un mouvement de boucle spiralée à l’intérieur de leur poitrine. Ce mouvement va les entraîner dans une orbite se jouant à l’intérieur d’un espace réduit de 4m2.
Chaque danseuse aborde le corps de l’autre comme un terrain, une géographie où les différentes parties de son corps communiquent de façon infra-corporelle.
Les mouvements font écho dans l’espace par un système de capteurs qui les relient au son et amplifient ainsi le vivant de la relation.
Le dispositif sonore est d’abord un système de captation (stéthoscope, capteurs de souffle et de pression) en équilibre instable avec le système de diffusion ; dont la matière principale est le battement du cœur et le flux respiratoire des danseuses.
En écho au mouvement de rotation des danseuses, la lumière sera également connectée aux propriétés du son ; où les sources s’apparentent à des satellites, corps lumineux mis en orbite autour des danseuses.
Tous les éléments de la pièce sont ainsi interdépendants créant un système spécifique cherchant à rendre poétique la relation et l’espace : une immersion sensible au cœur de 2 danseuses.
Production Du Vivant sous les Plis
Coproduction Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie, direction Emmanuelle Vo-Dinh Accueils en résidence — Les Brigittines, Bruxelles ; La BaZooKa au Wine and Beer, Le Havre
Avec le soutien de l’ODIA Normandie / Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie
La compagnie Du Vivant Sous Les Plis est soutenue par Le Département de Seine-Maritime pour la création Confier.
Remerciements l’IRCAM, l’ODIA Normandie, Le Colombier/Bagnolet, Christian Le Moulinier, Sabine Meier