Saison 2007/2008
- Edmond Russo
Shlomi Tuizer - Loïc Flameng
- Hélène Cathala
- Marc Baylet
- Bertrand Sinapi
- Yvann Alexandre
- Thierry Micouin
Sophie Bocquet - Jamais vu ! - Édition 2
Jaro Vinarsky
Kataline Patkaï
Lara Martelli
Stéphane Fratti
Pierre Nadaud
Luís Guerra - Jalie Barcilon
- Mohammed Kacimi
Paul Golub - Alban Richard
Nathalie Pernette - Antoine Basler
Elsa Gallès - Concordan(s)e - Édition 2
Christian Ubl
François Tessier
Yvann Alexandre
Emmanuel Adely
Xavier Lot
Ronan Chéneau
Guillaume Bertrand
Anne Luthaud
Thierry Niang
Marie Desplechin
Patrice Chéreau
Marion Levy
Fabrice Melquiot - Regis Kermorvant
Bastien Thelliez - Florent Meyer
- Christopher Haesmans
Michaël Périé - Françoua Garrigues
- Rabah Ramdani
Serge Hamon - David Durand
DU 18 AU 21 MARS 2008 / DEUX PIÈCES CHORÉGRAPHIQUES
Re/voir une pièce du ré/pertoire.
Le plaisir de re/trouver ou de ne pas oublier une œuvre chorégraphique.
Porter un nouveau regard sur une création.
La re/visiter, lui donner une autre forme, une autre existence, lui laisser le temps d’exister.
Programme en partenariat avec le Conseil Général de la Seine Saint Denis, La ville de Bagnolet et le festival Les incandescences / journées Danse Dense.
SOUS SURVEILLANCE Alban Richard
© Kiyé Luangkhot
SOUS SURVEILLANCE
Sous surveillance est une pièce chorégraphique qui traite de la complexité d’une interprétation et sa saturation par la multiplicité des points de vue. Sur scène le point central de la pièce n’est pas le corps dansant mais les interprétations données en direct par trois "regards" : éclairagiste, musicien et analyste du mouvement. Réagissant simultanément à la proposition corporelle du danseur, ces trois regards filtrent et imposent leur interprétation aux spectateurs.
Surveillé et discuté en temps réel, le corps du danseur s’engage à jouer avec la limite de lui-même : état d’exténuation, hémorragie énergétique, corps saturé...
Production : Ensemble L’Abrupt/Commande Festival Fait d’hiver SACD 2002/Théâtre du Lierre Paris/L’ensemble L’Abrupt a bénéficié du soutien du Centre National de la Danse pour le prêt de studio. Avec le soutien à la diffusion de l’ARCADI (Action Régionale pour la Création Artistique et la Diffusion en Île-de-France).
SUITES Nathalie Pernette
© Claude Journu
SUITES
Sous le choc de la lecture des Cahiers de Nijinski, Nathalie Pernette chorégraphie une pièce pour deux danseurs. Les traits de caractères et la personnalité du danseur russe mis à nu dans ces écrits, alimentent sa recherche et aiguisent sa réflexion de femme et d'artiste. Nijinski s’attache aux détails, à l’infime et ses pensées deviennent obsessions, elles traduisent son appréhension du monde extérieur et aboutissent à un enfermement, un repli sur soi. Suites explore ce contraste entre le flux verbal de l’écriture qui conduit au vertige, à l'excès, comme à un "trop" de danse et le vide fertile ou douloureux de la solitude.
Sur des musiques de Louvier, Ligeti et Debussy, la danse affirme plus que jamais sa capacité à transcender la vie.
Alain Louvier a travaillé sur le geste des interprètes pour composer ses pièces. Gestes qui permettent d'obtenir des sons nouveaux et d'autres qualités de toucher. Il a inventé un vocabulaire gestuel "les agresseurs", destiné à "attaquer" différemment l'instrument. Sa musique implique une mise en jeu corporelle des pianistes.
Gyorgy Ligeti a poussé ses investigations jusqu'à ses limites de pianiste. Il a conçu des morceaux musicaux en travaillant sur ses failles, sur l'inaccessible. Ses partitions sont difficiles à travailler en soi car elles explorent les limites physiques humaines.
Coproduction : AN-NA, La Passerelle-Scène Nationale de Gap, le Théâtre de l'Espace-Scène Nationale de Besançon, la Fondation de France dans le cadre du programme Initiatives d'artistes en danse contemporaine - Fonds pour la danse de la Fondation de France, le Ballet Atlantique-Régine Chopinot à la Rochelle et le Centre Chorégraphique National de Franche Comté à Belfort dans le cadre de "L'accueilstudio"/ Ministère de la Culture et de la Communication, l'Agora de la Danse à Montréal. Grand merci à LARC-Scène Nationale du Creusot et au Centre National de la Danse.