DU 27 AU 29 MAI 2002 / AU COLOMBIER
DE SEINE-SAINT-DENIS
Le monde est familier
Partager des différences, des passions, s'indigner, interroger l'art qui se fabrique aujourd'hui. Comment de Brazzaville ou Paris à Buenos Aires, dans la permanence ou le nomadisme, les artistes révèlent leurs diversités culturelles. Cette édition est une invitation à découvrir des œuvres, des engagements, des sensibilités, des singularités, à interpeller nos consciences et nos imaginaires, à l'écoute des turbulences du monde et des utopies communautaires.
ANITA MATHIEU / Directrice du festival
Compagnie Moare Danza / ESPAGNE
La Puta Inocencia
La Puta Inocencia est la rencontre de trois pièces créées indépendamment l'une de l'autre autour d'un sujet de réflexion commun, l’innocence, en respectant un impératif de durée fixé à 20 minutes. Chaque artiste aborde ce thème avec son propre langage : le son, l’image et le mouvement.
Pour la partie chorégraphique, Idoia Zabaleta a travaillé autour de trois éléments : le balancement du corps, le fait de se dévêtir et le fait d'être vue. Borja Ramos s'est intéressé, pour la partie sonore, aux frontières de la perception de l'oreille humaine et aux limites d'exécution et de reproduction des moyens électroacoustiques. Isabel de Naveran propose un espace conçu comme une installation où intérieur et extérieur influent l'un sur l'autre, un lieu où l'espace public (par le biais d'une caméra vidéo placée à l'extérieur) envahit le sens intime et privé d'une salle obscure dédiée à la danse.
Remerciements Laura Etxebarria, Luke Tagua, Belén Ferreira, Amaia lbarrara
Ballet-Tieri / CONGO - BRAZZAVILLE
Vivre
On ne vit que pour se soulager de quelques douleurs. Entreprendre est l'unique moyen d'arriver au terme de la réalité. Le mal est toujours dominant, on naît dans la douleur, on vit dans la douleur et on meurt dans le silence.
Vivre, vivre c'est l’idéal de l'homme.
Soutien Centre culturel français de Brazzaville, Congo
Compagnie S20 / JAPON
WHILE GOING TO A CONDITION
En réduisant le décor à l'essentiel et en limitant l'éclairage à une simple projection d'images, Hiroaki Umeda veut se concentrer sur le changement qui affecte notre corps et son environnement. Il considère que le monde ne l’attend pas et continue tel qu’il est sans tenir compte de lui. « Dans cette situation, dit-il, je me sens immobile. Mais je sais que je ne le suis pas en réalité. » C’est celle ambiguïté qu’il souhaite exprimer dans sa chorégraphie.
Soutien Yokohama Arts Foundation