Saison 2022/2023

information /

Ce spectacle sera également joué
Le 26 août 2022 au Festival Barak'Théâtre (Corbeil-Essonnes)
Le 14 février 2023 au Théâtre de Morangis (91)
Du 22 au 27 mai 2023 au Théâtre Dunois (Paris 13)
Théâtre Dunois - 7 rue Louise Weiss - 75013 Paris (Métro Chevaleret)
INFOS ET RÉSERVATIONS

Représentations scolaires
DU 9 AU 17 FEVRIER 2023

Représentations scolaires - accessible CM2-collège-lycée - Durée 1h10
Jeudi 9 février à 14h30 et à 19h30
Vendredi 10 février à 14h30
Mercredi 15 février à 14h30
Jeudi 16 février à 14h30
Vendredi 17 février à 14h30
 
 
 
Avec
Maxime Levêque
Walter Thompson

Collaboration artistique
Céline Marguerie

Création lumières
Melchior Delaunay

Régie générale
Régie lumières
Rémy Chevillard

Création musicale
Régie son
Gilles Sampieri

Assistante Costumes-Accessoires
Karine Lombardo
 
La Cie Langajà-Groupement présente
 
LES MURS SAUVAGES
Ou Le vieux stade
Écriture et mise en scène de Gilles Sampieri
 
 
 

À l’aube de la construction d’un nouveau complexe sportif, deux footballeurs confrontent leurs idées de succès avec le secret de leurs origines liées au BUMIDOM. Un entraîneur qui travaille sans moyen avec des joueurs aveuglés par les schémas de réussite. Et un jeune qui se débat pour s’affranchir des clichés sur la banlieue et tenter sa chance aux J.O qui s’annoncent.

 

Propos

Les murs sauvages évoquent tous ces vieux stades, ces équipements de banlieue dans lesquels on pratique le sport avec peu de moyens, et où l’on se transmet d’une génération à l’autre, des valeurs, des passions.
La pièce raconte le choc d’une rencontre entre un jeune joueur et son entraîneur, deux générations reléguées à la périphérie, dans ces installations où coexistent le passé des banlieues avec les nouvelles constructions.
Entre cet ancien sportif de haut niveau et ce jeune en errance : il ne reste que ce vieux stade. Des trajets de vie en situation de déséquilibre, et sous ces efforts pour survivre tout avance vers un point de rupture : celui de leurs origines cachées.

LA PRESSE EN PARLE

 
"La dignité d’un entraîneur et de son apprenti
Les Murs sauvages est sensible aux réalités socio-économiques et existentielles du monde, révélant avec clarté, hors de tout manichéisme, la violence émancipatrice de la rencontre entre un jeune joueur et son entraîneur.(…)
Les excellents acteurs, Maxime Lévêque qui joue l’apprenti, et Walter Thompson l’entraîneur, sont justes et percutants – authenticité et sincérité -, perdus et reclus à l’intérieur d’eux-mêmes, deux belles présences aux longs silences ménagés, méditant, posant le regard sur le public – leur miroir. Splendide attention décelable sur la scène, portée à soi et à l’autre, et digne tension palpable de qui désire s’affirmer, ne rechignant pas à la tâche, découvrant l’amour et l’oubli de l’entraînement. Entre considérations sur le monde et l’exigence attendue de soi, ils se placent loin des projecteurs. Les deux sont mus, chacun à leur manière, par un feu intérieur qui les mine et les brûle, une force qui inspire le respect et l’admiration, tant il est émouvant de saisir une si belle passion d’être.(…) Le spectacle de Gilles Sampieri offre une analyse judicieuse de ces paradoxes sociétaux, à travers les portraits et la joute verbale de partenaires lumineux mus par les valeurs collectives d’humanité."
Véronique Hotte - Hottello
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"Les Murs sauvages, la meilleure défense, c’est l’espoir
Un duo entre un entraîneur au sac de sport rempli de souvenirs amers et un jeune qui attend la bonne transversale pour faire décoller son avenir. Avec sa pièce "Les Murs sauvages", dans son théâtre du Colombier à Bagnolet, Gilles Sampieri dessine avec poésie les histoires singulières, trame d’une banlieue qui veut garder son identité.(…) Au fil des dialogues, les failles se révèlent, les rôles s’inversent, qui soutient qui ? Qui guide l’autre ? Gilles Sampieri mène le jeu tout au long de sa pièce, avant de surprendre les spectateurs avec une fin inattendue, un but de dernière minute, à faire lever un stade…"
Georges Makowski - Seine-Saint-Denis - Le Magazine
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Production Cie Langajà Groupement, Théâtre Le Colombier (Bagnolet).
Coproduction Le TAG (Grigny) - Résidence de création.
Soutiens La Région Île-de-France (aide à la création), La SPEDIDAM, Le Théâtre Dunois (Paris), le Centre socio-culturel Guy Toffoletti (Bagnolet), le festival Barak'Théâtre (Corbeil-Essonnes).
La Cie Langajà Groupement est soutenue financièrement par la Ville de Bagnolet, Le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis et la Région Île-de-France.

 

PROPOS D'ÉLÈVES VENUS VOIR LA PIÈCE

 
J’ai aimé la pièce et les comédiens qui sont complices et ils jouent bien leurs rôle! Ça m’a donné du courage pour continuer à jouer au théâtre au lycée !
Abdraman - Elève de 2ème CAP It du Lycée E.Hénaff (Bagnolet-93) / Mars 2022
 
"Une pièce inoubliable : Les murs sauvages
Créée, imaginée et mise en scène par le talentueux Gilles Sampieri, accompagné de ses deux comédiens Walter Thompson et Maxime Levêque, cette œuvre est très touchante. Une histoire émouvante, qui amené à réfléchir à des sujets sociaux cruciaux. (...)
C’est une œuvre réfléchie et parfaitement interprétée. Les comédiens réussissent à donner vie à des personnages qui n’ont même pas de nom, grâce à eux, nous connaissons leur histoire. (...)
Tout d’abord, il y a cette alchimie qui se créée entre les deux personnages, un lien fort qui se construit, presque paternel et très affectueux qui contribue à accentuer la complexité́ des rapports entre les deux protagonistes. En effet, qui dit rapport paternel, dit aussi disputes, conflits et désaccords, parfois même, très violents. (...) des insultes sont échangées, des paroles cinglantes et brutales qui expriment au fond toute la rancœur qu’ils ont fait grandir en eux depuis trop longtemps. Rancune due à la frustration de l’entraineur qui s’est vu mettre sur la touche et renvoyer dans le 93, mais aussi à ce face à face avec la modernité́ qui le dépasse. Rancœur du jeune homme, nouveau talent dans le foot, qui voit sa ville se dégrader jour après jour sous ses yeux, sa ville dans laquelle il n’y a presque plus d’emplois, où les infrastructures sociales tombent en ruines et les équipements sportifs ne sont plus dignes de ce nom. (...) Pour finir, je trouve cette pièce très émouvante. (...) c’est très intelligent d’utiliser le sport et la relation entre un entraineur et son joueur pour exprimer et mettre en lumière tous les problèmes auxquels se confrontent les banlieues. Les murs sauvages fait partie d’une trilogie de pièces qui ont un fil conducteur ; le 9.3. Les deux autres œuvres s’intitulent Auteur mort en résidence et La veuve du 9.3, qui mérite qu’on s’y intéresse pour autre chose que pour en juger la pauvreté́ ou la dégradation qu’il subit.
Louise Wilfert-Portal - Élève de 2ème GTD du Lycée E.Hénaff (Bagnolet-93) / Mars 2022
 
"Les murs sauvages, une pièce remarquable
Cette pièce est l’une des plus marquantes que l’on peut voir. N’ayant que peu de décors (un casier et un banc), cela nous permet de centrer, tout de suite, notre attention sur les personnages et de rentrer dons le vif du sujet. (...) Beaucoup de personnes peuvent se reconnaitre dans l’un ou l’autre des personnages. En effet, une grande quantité́ de jeunes d’aujourd’hui sont passionnés de foot et rêvent d’en faire leur métier.
Noa Balthazar - Élève de 2ème du Lycée E.Hénaff (Bagnolet-93) / Mars 2022