Saison 2019/2020
- Gilles Sampieri - Création 2019
- Cécile Loyer
et Violaine Schwartz - Hervé Blutsch
et le Théâtre de Chaoué - Guillermo Pisani
- Maurici Macian-Colet
- Valérie Alane
- Flore Lefebvre des Noëttes
- Cyril Hériard Dubreuil
et Bernard Friot - Ioannis Mandafounis
et Manon Parent - Juan Guillermo Dumay
et Alexandra Mabes - Georges de Cagliari
et Sara Veyron - Jeune Public - Georges de Cagliari
et Sara Veyron - Texte inédit - Gilles Sampieri - Création 2020
- Marie Desgranges
et Marie Dompnier - Maxime Lévêque
et Nolwenn Peterschmitt
information /
Notre création 2020, "Les murs sauvages" initialement prévue au Colombier en avril 2020,
sera finalement créé au Théâtre Dunois (Paris 13) du 06 au 10 janvier 2021,
puis repris au Colombier en mars 2021.
DU 20 AU 29 AVRIL / Création de texte
Du lundi au samedi à 20h30 / Relâche le dimanche et le jeudi soirReprésentations scolaires les 23, 24 et 29 avril à 14h
À voir à partir de 11 ans
© Léo Lequesne
Maxime Levêque
Walter Thompson
Régie Générale
Création lumière
Pablo Simonet
Assistant
Léo Lequesne
Création son
Gilles Sampieri
Collaboration artistique
Céline Marguerie
Communication-Logistique
Karine Lombardo
Vendredi 24 avril
Rencontre
et l'équipe de création
- LES MURS SAUVAGES
À l’aube de la construction d’un nouveau complexe sportif, deux footballeurs amateurs confrontent leurs idées de réussite avec le secret de leurs origines. Un entraineur qui travaille sans moyen avec des joueurs aveuglés par les schémas de succès. Et un jeune qui se débat pour s’affranchir des clichés sur la banlieue et tenter sa chance aux J.O qui s’annoncent.
Propos
Les murs sauvages évoquent tous ces vieux stades, ces équipements de banlieue dans lesquels on pratique le sport avec peu de moyens et où l’on se transmet, d’une génération à l’autre, des valeurs, des passions.
Dans le vestiaire d’un équipement sportif obsolète, entre les murs marqués par le temps et la sueur, la pièce raconte le choc d’une rencontre entre un jeune joueur et un vieil entraineur.
Deux générations reléguées à la périphérie, dans ces installations où coexistent le passé des banlieues avec les nouvelles constructions qui s’annoncent.
Entre cet ancien sportif de haut niveau accusé d’avoir détourné des locaux municipaux pour accueillir des réfugiés et ce jeune en errance après avoir abandonné l’école : il ne reste que ce vieux stade. Des trajets de vie en situation de déséquilibre, et sous ces efforts pour survivre, tout avance vers un point de rupture : celui de leurs origines cachées.
Production Le Colombier / Cie Langajà Groupement (production en cours...)
Soutenu financièrement par la Ville de Bagnolet, Le Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis et la Région Île-de-France
Remerciement au Centre socio-culturel Guy Toffoletti de Bagnolet (prêt de salle de répétition)
LA TRILOGIE DES INVISIBLES
Les invisibles à l’orée du “Grand Paris”
Le projet s’inscrit dans une interrogation sur l’évolution de notre département puisque la Seine-Saint-Denis est appelée à disparaître au profit du « Grand Paris ».
Nous avons hérité, à Bagnolet, d’équipements, de réseaux culturels et sportifs et d’un projet d’urbanisme populaire aussi.
À l’orée de ce projet de « Grand Paris » j’ai eu envie d’écrire des histoires comme des petites fictions sur l’avenir de la banlieue et plus largement sur le statut des habitants relégués à la périphérie des capitales. Des trajets de vie bousculés par la grande reconstruction de leur ville. Des récits qui évoquent, au milieu du progrès, les engagements atypiques et le décrochage professionnel.
Il y a beaucoup de clichés sur les habitants en marge et en charge de la mixité.
Il est vrai que ces territoires rencontrent et traversent d’importantes problématiques.
Car ce sont des villes qui accueillent et adoptent beaucoup de personnes en difficultés, souvent sans assez de moyens pour les accompagner.
On y utilise les outils démocratiques, comme les associations.
Et il y existe encore beaucoup d’espace d’échanges entre les cultures.
Les personnages des Murs sauvages évoquent ces rencontres particulières et passionnées, souvent de bénévoles, aussi de personnes en transit qui cherchent, luttent et font le tissu, la richesse de ces départements.