Saison 2020/2021
- Ioannis Mandafounis
et Manon Parent - Renaud Benoit
et Serge Dupuy - Elise Roy
et Edmond Baudoin - Séverine Rième
- Anne Monfort
- Magali Montoya
- Forbon N'Zakimuena
- Gilles Sampieri - Création 2019
- Gilles Sampieri - Création 2021
- Paula Giusti - Jeune public
- Paula Giusti - Lecture publique
- Marc Garcia Coté - Création 2020
- Marc Garcia Coté - Création 2021
- Mounia Raoui
- Maxime Lévêque
et Nolwenn Peterschmitt - Cyril Hériard Dubreuil
et Jean-Paul Rouvrais - Sylvie Debrun
- Toméo Vergés
- Marie Desgranges
et Marie Dompnier - Danse Dense
Plateformes professionnelles - Joachim Maudet
- Christine Armanger
DU 22 AU 27 MARS 2021 / Création de texte
Durée 1h
À voir dès 16 ans
© Paula Waymore
Co-mise en scène
Yvette Vigatà
Comédienne
Maud Fouassier
Scénographie
Vicenç Calabuig
Musique originale
Bruno Ronzani
Rencontre
Avec l'auteur
Tarif préférentiel pour assister aux 2 spectacles
- C’ETAIT UN GRAND BATEAU ET J’AI GLISSÉ
Une femme tombe d’un grand bateau. Son enfant est sur le bateau. En pleine mer, toute seule au beau milieu des vagues, elle découvrira qu’elle doit faire face au passé pour pouvoir rejoindre à nouveau le bateau qui n’arrête pas d’avancer. Dans une grotte, elle aura l’opportunité, grâce à un petit rayon de lune, de parler à l’adolescente qu’elle a été et se réconcilier avec sa culpabilité. C’est l’histoire d’une perte, c’est l’histoire d’une conductrice qui voulait aller trop vite, c’est l’histoire d’un enfant qui vient de naître et qui est resté sur le bateau, qui attend sa mère, cette grotte c’est la dernière possibilité de rejoindre le grand bateau qui avance toujours, se parler, au risque de se noyer.
Propos / Marc Garcia Coté
Il s’agit d’une envie très simple : faire rentrer la mer dans le théâtre.
Et avec la mer, toutes ses couleurs. Ses vagues, ses courants et ses horizons.
Mais comment y arriver ?
Ici on se propose d’explorer la verticalité ; un "vertizon" en quelque sorte.
Entre les surfaces, l’eau, la grotte.
La personne, la joueuse et la créature.
Quelque chose de temporaire aussi, au-delà même de la vie et de la fiction.
Au-dessus un bateau qui n'arrête pas d'avancer. Au milieu, dans l'eau, une fille qui lutte pour ne pas se noyer, ou peut-être l’inverse, comme une volonté inconsciente.
Et en dessous, en bas, le recoin de l'âme qui peut être une grotte, telle une source tardive.
Et puis la création d'un lien pendant la représentation. D’un lien sacré, presque ritualisé, durant toute cette heure. Jusqu’à la fin, jusqu’au moment où il faudra le couper comme il le mérite.
Et enfin, surtout, fêter vivement le théâtre. Comme lieu et comme événement, comme port de départ vers les territoires.
Production Mise en lumière, Pitaco Produções, Plateforme Moutarde, Dau al Sec
PARCOURS PUBLIC / GRATUIT SUR RÉSERVATION
SAMEDI 27 MARS À 17H
Suivi d'une rencontre avec Dimìtris Dimitriàdis et Marc Garcia Coté
La vérité, celle que Socrate assume, n'est pas seulement celle que notre monde se refuse à intégrer dans la structure des rapports humains, il s'agit surtout de faire de cette vérité la base et le point de départ d'un autre humanisme, un humanisme qui ne s'organise pas à partir de la séparation, de l'exclusion, l'excision, sinon de l'acceptation de la totalité de l'être humain, la substance dont, sa chair même, a été maltraitée, proscrite, condamnée, au nom d'un autre monde, d'un bien supérieur qui appartient à un autre monde, alors que Socrate, et avec lui Lycaon, ne veulent que ce monde, cette chair, mortelle mais également la seule qui fait que l'être humain soit qui il est.
Dimitris Dimitriadis
Ecrivain et traducteur, Dimitris Dimitriadis vit à Thessalonique, en Grèce. Sa première pièce, Le Prix de la révolte au marché noir, a été montée en 1968 par Patrice Chéreau. Plusieurs de ses œuvres ont été mises en scène par Anne Dimitriadis, Yannis Kokkos , Giorgio Corsetti et Caterina Gozzi . Un cycle lui a été consacré sur France Culture et à l’Odéon – Théâtre de l’Europe, en 2010.