Saison 2013/2014
- Anne Monfort
et l'EDT91 - Gilles Sampieri - Préfiguration
- Bertrand Sinapi
- Jalie Barcilon
- Arthur Harel
- STRI-DANSE
Melchior Delaunay
Alexandre Fernandez
Matthieu Hocquemiller - Mohamed Rouabhi
- Anne Monfort
Falk Richter - Concordan(s)e - Edition 8
Cécile Loyer
Violaine Schwartz
Hélène Iratchet
Pauline Klein - Maurici Macian-Colet
- Karima El Kharraze
- Nebil Daghsen
- Les Rencontres Chorégraphiques
Massimo Conti
Marco Mazzoni
Gina Monaco
Yasmeen Godder
Père Faura
Iñaki Álvarez
LES 19 ET 20 MAI 2014 / création de texte
© DR
Mouna Belghali
Estelle Lesage
Collaboration scénographique
Garance Coquart
Jonathan Debrouwer
Création lumières
Laïs Foulc
Régie Lumières
Marine Berthomé
Création sonore
Vincent Lendower
Régie son et plateau
Lou Beauvallet-Proust
Costumes
Pauline Zurini
Ainsi ce projet s’appelle Arable car au lieu de chercher des racines,
j’invoque les possibles qui rendent fertile le présent.
Karima El Kharraze
Dans le cadre du Laboratoire des Auteurs-Metteurs en Scène
- ARABLE
Arable est un monologue à deux voix qui raconte le parcours initiatique d’une jeune femme entre la France et le Maroc. À trois périodes de la vie, F. et M. tentent de se forger une identité hybride pour échapper aux assignations, de la fille arabe sous couvre-feu à la beurette intégrée.
Le rapport à la langue omniprésent dans ce monologue exprime à la fois le lien et la rupture, l’invention de soi et la filiation. L’arabe marocain, langue domestique, ciment de la mémoire du pays d’origine et vecteur d’une poésie rugueuse qui résiste à toute assimilation, se trouve confronté au français, langue de la littérature, de la subjectivité et de la transmission de l’Histoire à travers l’école républicaine. La théâtralité singulière de ce texte à caractère autobiographique tient à l’alternance entre élan lyrique et éléments dramatiques, ce qui permet de créer une friction entre des temporalités, des langues et des lieux différents. Arable est autant un hommage aux racines qu’aux boutures.
À travers le parcours d’une jeune femme française née de parents marocains, le spectacle explore une mémoire en mouvement et questionne la transmission de l’histoire du pays d’origine dans une famille émigrée.
Arable se fait le récit d’une jeunesse française des années 1980, qui tente de se trouver, tiraillée entre son pays natal et ses origines maghrébines.
Production À Bout Portant et le Collectif 12. En partenariat avec le Théâtre Eurydice. Avec le soutien du Conseil Général des Yvelines, de la DRAC Ile de France, du Centre National du Théâtre et d’Arcadi dans le cadre des plateaux solidaires.