Saison 2012/2013
- Perrine Mornay
- Anne Monfort
Sonia Willi - Festival Croatie la voici
Matija Ferlin
Saša Božić
Petra Hrašćanec - Gilles Sampieri - Laboratoire
- François Chaffin
- David Desoras
- Gilles Sampieri - Préfiguration
- Concordan(s)e - édition 7
Andréa Sitter
Frédéric Fort
Fabrice Ramalingom
Emmanuelle Bayamack-Tam - Frédéric Cellé
- Giovanni Ortega
- Les Rencontres Chorégraphiques
Habiso Heccius Pule
Hector Tami Manekehla
Gaëlle Bourges - LAMS
Aude Sabin
Manuel Ulloa-Colonia
Claire Barabes
Sidney Ali Mahalleb
David Desoras
Fernando Giestas - Focus Danse
Sonia Duchesne
Lucie Augeai
David Gernez
DU 23 AU 26 AVRIL 2013 / reprises - CRÉATION au colombier en avril 2012
© Pierre Grosbois
- Avec
Paola Córdova-Verdet
Manuel Ulloa-Colonia
Lumière
Juliette Labbaye
Son
Olivier Thillou
Vidéo
Vincent Prentout
Stéphanie Lefèvre
Costumes
Virginia Alba
LA CIE LE MIROIR QUI FUME
Le repérage et le questionnement des écritures contemporaines, la diffusion en France d’un nouveau répertoire théâtral mexicain à travers ses créations et ses propres éditions, ainsi que l’introduction au Mexique des auteurs vivants français sont les principales lignes directrices de la compagnie Le Miroir qui fume.
Traduction française de Christella Vasserot
SYNOPSIS
Un homme-bête, une femme-chienne et un fils-créature habitent cette histoire d’amour qui a lieu dans un espace d’intimité et de combat à la fois : le lit comme ring de boxe. L’auteur nous présente sa version de l’amour chez un couple privé de tout, la dénonciation d’une société en pleine déchéance, misérable, malade, où des millions de laissés-pour-compte tentent péniblement de rester en leur sein. Le résultat de ce processus de dégradation, c’est souvent la destruction de l’autre.
Un texte fascinant, où l'on s'immerge peu à peu, par le dialogue, dans ce que le tragique a de plus banal, ou dans ce que le quotidien a de plus tragique.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né à Guadalajara, Jalisco (Mexique) en 1968, Luis Enrique Gutiérrez Ortíz Monasterio commence par écrire des nouvelles et de la poésie avant d'aborder le théâtre. Il a reçu trois prix nationaux et le prix ibéro américain de dramaturgie José Peón Contreras pour son oeuvre théâtrale. Il a enseigné la théorie dramatique à la Société Générale des Écrivains du Mexique. Ses pièces les plus montées sont Los Restos de la nectarina, Diatriba rústica para faraones muertos, Si una noche o algo así et Las Chicas del 3.5 floppies. Ce dernier texte a été créé au Festival d'Édimbourg en 2005, dans une traduction de Marc Ravenhill. Bêtes, chiennes et autres créatures a été créée à Mexico en 2005 ; elle sera créée en France pour la première fois, au Colombier, par Le Miroir qui fume.
LA GENÈSE DU PROJET par Giovanni Ortega
Le projet de mise en scène de Bêtes, chiennes et autres créatures se situe dans la continuité de l’action de la compagnie pour diffuser en France le meilleur du théâtre mexicain contemporain. Publiée en 2005 par les Éditions Le Miroir qui fume, la pièce est construite sur trois moments qui précèdent la séparation amoureuse.
L’espace vide, en principe neutre, qu’est le théâtre, devient l’espace de la confrontation où surgissent les reflets de la vie de tous les jours. Tout peut y trouver sa place : la représentation de la lutte entre le Bien et le Mal, les rapports homme femme, la guerre et la paix. La mise en scène de Bêtes, chiennes et autres créatures vise à la construction du non-dit. Parallèlement au texte de l’auteur, nous tâchons d’élaborer une dramaturgie émotive qui se traduit en impulsions physiques.
Co-Production Cie Le Miroir qui fume – Théâtre et La Bolita Cie
Coréalisation Le Colombier (Bagnolet)
Avec le soutien de l’Institut du Mexique à Paris.