Du 30 Janvier au 1er Février 2012 / ADAPTATION DE ROMAN

Parce que le poète est celui qui, par ses écrits, lutte contre le chaos et apporte la lumière.
Parce que le saltimbanque est celui qui, par son rire grotesque, atteste de sa victoire sur une humanité monstrueuse ; parce qu’un enfant de 10 ans nous montre l’héroïsme, le courage, la tendresse et que les tempêtes des hommes sont pires que celles des océans.
Parce qu’au départ, je voulais faire de ce spectacle, un spectacle drôle ; et puis je n’ai pas réussi. Je cherchais à définir le rire que je souhaitais explorer. Je pensais à Chaplin, à Caubère, j’avais des images de film, je voulais faire rire avec les appétits humains les plus sombres, je pensais à Gabin, au cinéma expressionniste allemand. J’imitais pour saisir où ils étaient allés. Cela m’a nourri bien sûr. Et en abandonnant peu à peu l’imitation j’ai trouvé mon propre chemin. Mon rire.

Il était une fois, vers la fin d’une des plus glaciales journées du mois de Janvier 1690, dans une des nombreuses hanses inhospitalières du Golf de Portland, un enfant abandonné…

Production / Chaos Vaincu.
En coréalisation avec Le Colombier (Bagnolet).
Remerciements : Ludovic Longelin, François Rancillac et le Théâtre de l'Aquarium, le Théâtre du Blanc-Mesnil, Laure Guillem, Antoine Caubet et Dominique Fortin.