Saison 2011/2012
- Noël Casale
- Marc-Henri Lamande
- Vincent Berhault
- David Desoras
- Camille Ollagnier
- Daniel Dobbel
- Pascal Tagnati
- Mario Batista
- Frédéric Mauvignier
- Christine Guênon
- Jamais Vu! - édition 6
Lígia Soares
Sofia Fitas
Elizabete Francisca
Teresa Silva - Monica Mojica
- Laure Giappiconi
- Concordan(s)e - édition 6
Louise Desbrusses
Stéphanie Moitrel - Melchior Delaunay
- Perrine Mornay
- Anne Monfort
- Giovanni Ortega
- Stéphane Els
- Les Rencontres Chorégraphiques
Marjana Krajac
Iris Erez
Janet Novás - Entrez dans la danse
Pierre Doussaint
Arthur Harel
Leïla Gaudinbr>Lucie Augeai
David Gernez
Les 3 et 4 février 2012
- JAMAI(S) VU ! - 6e Édition - Le Portugal
Plateforme de jeunes chorégraphes européens
Pour cette sixième édition, Jamai(s) vu ! met à l’honneur le Portugal. Cette plateforme va permettre de mettre en avant la jeune création d’un pays et ainsi d’en découvrir plusieurs facettes. Cette plateforme est l’occasion de proposer des échanges artistiques avec des artistes français, mais aussi des temps de présentation, de recherche, des créations, des rencontres et débats…
Pour cette édition, Le Colombier s’associe avec Les Journées Danse Dense de Pantin qui proposeront du 6 au 10 décembre 2011 dans le cadre de la manifestation Danse en chantier de découvrir des travaux en cours et d’autres pièces de compagnies portugaises et notamment celles que nous retrouverons ensuite dans le festival Jamai(s) vu !
Jamai(s) vu ! est une production du théâtre Le Colombier, soutenue par le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis et la Région Ile-de-France. Avec le soutien de l'Ambassade du Portugal à Paris et de l'Instituto Camões au Portugal.
LE 3 FÉVRIER 2012 À 20h30
© Joa Gridfonte
The Postponed Project
Le Postponed Project a été initié en 2009 lors d’une double résidence au Portugal et en Allemagne. Nous avons commencé par constituer une archive d’images chorégraphiques sélectionnées à partir de dix jours d’improvisation en studio et auxquelles de la musique a été ensuite ajoutée, notre intention première étant de différer l’interprétation verbale afin de ne pas enfermer le sens dans un discours ou une symbolique déterminé. Par la suite, nous avons ouvert cette archive pour en revisiter un à un les éléments.
Il s’agissait en effet pour nous de créer des « scènes » se tenant en quelque sorte à la périphérie du sens, non dans le non-sens (car il est douteux qu’une quelconque image soit jamais pure négativité), mais dans un territoire d’indétermination symbolique venant nourrir un réseau de significations se tissant par associations et glissements. Nous nous sommes donc résolument placés du côté d’un spectateur non pas idéal mais au contraire absent : non pas neutre mais infiniment mobile. Les pièces que nous présentons ne sont pas pour autant illisibles ou exagérément abstraites, leur teneur narrative et figurative est bien présente mais nous avons cherché à en déjouer le caractère conclusif en ne fixant jamais que des accidents.
Production / Máquina Agradável (Lisbonne), AADK (Berlin). Coproduction / FabrikPotsdam - Tanzplan.
LE 4 FÉVRIER 2012 À 20h30
© Sébastien Jacobs
Qu’être ?
Qu'être ? Être un corps, habiter un corps, le hanter, en être dépossédé, n'être qu'un ? Être lui ?
Ce solo tente et fuit l'idée d'identité. À partir du corps, d'en atteindre une abstraction. C'est-à-dire à partir de lui, son être, ses mouvements, donner à en voir d'autres images, d'autres perceptions. D'autres ? Créer un corps qui puisse se révéler l'expression d'identités possibles - s'inventer, être, à travers ses obstacles et ses contraintes. Une danse qui laisse ouverte la possibilité d'être, sans jamais chercher à se donner comme une représentation ou une interprétation.
Ce solo est né d'une invitation qui m'a été faite par la direction du théâtre Virato, à Viseu (Portugal), pour représenter le Portugal dans le projet W-Est_Where, projet de coopération chorégraphique entre la France (Compagnie Jasmina), la Hongrie (Trafó House), la Croatie (HIPP/Dance Week Festival) et soutenue par le Programme culture 2007-2013 de la Communauté Européenne.
Soutiens/ Teatro Viriato (Viseu), Micadanses (Paris), Institut Français (Paris), Cité Internationale des Arts (Paris), Trafó House (Budapest), Companhia Clara Andermatt (Lisboa)
LES 3 ET 4 FÉVRIER 2012 À 20h30
© Elizabete Francisca e Teresa Silva
Um Espanto não se espera
Deux personnages vêtus d’habits longs et tombants, semblables, réduisent le monde (l’intérieur de leur corps) en poussière en attendant qu’une quelconque émotion ne les surprenne.
À l’image des doubles ″miroitants″ mais complémentaires de Don Quichotte et Sancho Panza ou de Vladimir et Estragon dans En attendant Godot, ces deux personnages se supportent et se soutiennent (même quand ils sont en conflit) dans leurs délires et leurs plaintes interminables, repoussant ainsi la conscience du temps et de l’espace qui les condamnent à un éternel retour à la mélancolie. Il ne leur reste donc que la ″distraction″, la ″happy hour″ de leurs rituels anthropophagiques de dialogue, de jeu et de théâtre pour fuir l’ennui de leur propre répétition.
Residences artistiques/ Cine Teatro São Pedro (Alcanena), Eira (Lisboa), Escola Superior de Dança (Lisboa), O Espaço do Tempo (Montemor-o-Novo), O Rumo do Fumo (Lisboa), RE.AL (Lisboa)
Remerciements/ Ana Paula Salada, Antonia Buresi, Elisabete Miranda, Helena Serra, Joana Martins, Lídia Vaz, Sofia Dias, Vítor Roriz, équipe Appleton Square (Filipa, Rita, Vera)
Soutiens/O Rumo do Fumo, O Espaço do Tempo, Cine- Teatro S. Pedro de Alcanena et ESD (Résidence Artistique). Production/ Materiais Diversos