Saison 2023/2024

SPECTACLE JEUNESSE
DU 5 AU 8 DÉCEMBRE 2023

Représentations scolaires : Mardi à 14h30 / Vendredi à 10h30 et 14h30
À partir de 9 ans / Durée 1h
 

© Timor Rocks !

 
 
Avec
Mathieu Desfemmes
Marc Soriano

Création lumière
Marco Laporte

Création musicale et sonore
Nicolas Guadagno

Création vidéo
Mehdi Izza (Trafikandars)

Costumes
Lou Bonnaudet

Régie générale
Léo Lequesne

Photographies
Timor Rocks !
En coréalisation avec Le Colombier, Amin Théâtre présente
LE DODO ET LE VOYAGEUR
 
D'après des textes de Gilles Clément
Adaptation et mise en scène Christophe Laluque
 
 

Il y a 300 ans, sur l'île Maurice, un oiseau gras et pataud fut découvert : le dodo. Aussitôt, il fut chassé, mangé, exterminé. Quand le tout dernier dodo disparut, il emporta avec lui un arbre, le tambalacoque. Le temps d’un songe, un voyageur va parcourir les siècles et les continents et retrouver cet oiseau. Inspiré de la Petite Conférence et de Thomas et le Voyageur de Gilles Clément, cette rêverie poétique nous entraîne au cœur du Jardin Planétaire, où les liens qui se tissent entre les êtres sont la clé pour prendre soin du vivant.

Au commencement, il y a cette histoire racontée par le paysagiste Gilles Clément lors d’une conférence à l’intention du jeune public.
Il y mettait en avant la fragilité du monde végétal, son interdépendance avec le monde animal et le rôle considérable de l'homme dans l’équilibre de la biodiversité. L'idée majeure était de considérer la planète comme un grand jardin : « le jardin planétaire ».
Il renforce son discours par un exemple qui prend la forme d’’une fable : au XVIIIe siècle, après avoir exterminé le « dodo » (ou dronte), l'homme a su utiliser le dindon pour éviter la disparition du tambalacoque, arbre endémique de l'île Maurice. Sa graine ne pouvant en effet germer qu'après avoir été digérée par cet oiseau à l’énorme bec.

La fiction et la réalité

Le dodo était un oiseau qui ne savait pas voler. Il a aujourd’hui complètement disparu. Il y a environ 300 ans, les hommes et les chiens les attrapaient facilement. Plutôt docile, le dodo se laissait facilement attraper, allant même parfois à la rencontre de ses nouveaux prédateurs. On croyait, à l'époque, que le dodo ne servait qu'à être mangé, on ne savait pas qu'il faisait pousser des arbres. Et quand il a compris que ces arbres allaient eux aussi complètement disparaître, un jardinier a décidé de les sauver grâce à un autre oiseau. Ceci est une histoire vraie, c'est aussi l'histoire du « voyageur et du dodo ».

 

Production Amin Théâtre
La compagnie est soutenue par la DRAC Ile-de-France - Ministère de la culture et de la communication (Cie conventionnée), le Conseil Régional d’Ile-de-France, le Conseil Départemental de l’Essonne et la ville de Grigny. Elle a reçu l’Aide à la diffusion de la Ville de Paris.