Saison 2020/2021
- Ioannis Mandafounis
et Manon Parent - Renaud Benoit
et Serge Dupuy - Elise Roy
et Edmond Baudoin - Séverine Rième
- Anne Monfort
- Magali Montoya
- Forbon N'Zakimuena
- Gilles Sampieri - Création 2019
- Gilles Sampieri - Création 2021
- Paula Giusti - Jeune public
- Paula Giusti - Lecture publique
- Marc Garcia Coté - Création 2020
- Marc Garcia Coté - Création 2021
- Mounia Raoui
- Maxime Lévêque
et Nolwenn Peterschmitt - Cyril Hériard Dubreuil
et Jean-Paul Rouvrais - Sylvie Debrun
- Toméo Vergés
- Marie Desgranges
et Marie Dompnier - Danse Dense
Plateformes professionnelles
LE 30 OCTOBRE 2020 / Sortie de résidence chorégraphique

© Fiona Forte
Danse, chorégraphie et conception
Elise Roy
Dessins originaux
Edmond Baudoin
Mise en scène, dramaturgie
Apolline Roy
Composition, montage son
Bastien Nouri
Mapping vidéo
Julien Baur
Arsène Roy
Regard amical
Rébecca Chaillon
Création lumières
Jean-Louis Alessandra
Gabrielle Trévise
Conception accessoires
Sébastien Blanchard
Costumes
Marine Chandellier
Résidence de création
au Colombier
- HORS CASE

Sortie de résidence - finalisation de création
HORS CASE est un seul en scène chorégraphique où la danse contemporaine et la danse-théâtre rencontrent la bande dessinée pour conter le voyage initiatique d’une jeune femme à travers les cases de sa vie dessinée, dont elle voudrait devenir l’auteur.
Cette carte blanche est l’occasion de venir (re)découvrir cette pièce / bande dessinée en cours de création : une étape du travail en cours, un extrait du spectacle, une discussion….
HORS CASE est l’histoire d’un voyage : celui d’un corps dansant à travers les cases d’une bande dessinée dont il voudrait devenir l’auteur.
Issu d’une réflexion sur l’état de domestication de nos corps, de nos sensations, de nos pensées et de nos rêves, HORS CASE interroge, par une rencontre entre les âges, la place et le rôle des cadres et des cases qui nous façonnent dans nos parcours de vie.
Pour chercher une voie qui lui appartient, la jeune danseuse Elise Roy contacte le célèbre dessinateur Edmond Baudoin. Ensemble, ils construisent une pièce / bande dessinée qui met en scène le cheminement intérieur de la danseuse. C’est par la rencontre entre le corps et le dessin, en dialogue avec le dessinateur, que la jeune femme peut avancer dans sa réflexion. Sur scène, on suit ses pérégrinations dansées : depuis l’intérieur d’une case, la prise de conscience de ses frontières, la tombée dans l’interstice, la recherche du hors case, la page blanche… Et ensuite ? La pièce devient une apologie de la recherche, une apologie des brouillons.
Propos / Elise Roy
Aujourd’hui, Edmond a 75 ans. J’en ai 25. À 33 ans, Edmond décidait de laisser derrière lui sa carrière de chef comptable dans un bureau pour se consacrer entièrement au dessin. À 23 ans, après cinq ans d’études de sciences politiques, sociales et urbaines à Sciences-Po Paris, je décidais de donner à la danse toute la place qu’elle demandait à occuper et d’en faire mon métier.
Être artiste pour Baudoin, c’est avant tout ne pas renoncer à ses rêves d’enfant. J’essaie donc de faire pareil. Edmond aime citer Pasolini. Pour lui, danser, dessiner… c’est refuser de devoir choisir à l'âge adulte « entre la gaieté de l’ivrogne ou le sérieux du bigot ».
Je rencontre Edmond en novembre 2016, lors de la projection du film de Laëtitia Carton Edmond, un portrait de Baudoin. Quelques mois plus tard, je le retrouve dans son atelier pour lui présenter mon projet de pièce à la rencontre entre la danse et la bande dessinée. Et il me fait confiance.
Ce projet que vous allez voir est la première création de BANG!. C’est une rencontre entre deux âges, à la croisée des arts.
HORS CASE nait de cette sensation de blocage et de vide que j’ai ressenti à la fin de mes études. Cette sensation de ne pas être totalement moi ou à ma place, ou de l’être à demi. Ce fut une prise de conscience : même les décisions que l’on pense les plus intimes sont aiguillées par le familial, le social, le politique… Il me fallut alors mettre en scène et en corps mes différents personnages intérieurs : mes doutes, mes peurs, mes agents de contrôle, mes rêves et enthousiasmes. J’ai lu que le plus grand regret des personnes âgées est de ne pas avoir vécu la vie qu’ils auraient voulu vivre, mais plutôt celle que les autres attendaient d’eux... Quelle vieille je serai ? Est-ce que je pourrai regarder derrière moi en me disant : oui, c’est bien moi qui ai vécu ?
Production BANG!
Soutiens de la Cité Internationale de la bande dessinée et de l'image d’Angoulême, le Théâtre de Champigny, le Théâtre de la Girandole, la Ferme du Buisson / Scène nationale de Marne la Vallée dans le cadre d’une résidence d’essai, le Théâtre le Colombier, la Ménagerie de Verre dans le cadre du Studio Lab, la Mairie de Bagnolet, la Filière CFPTS – Centre national de Formation Professionnelle aux Techniques du Spectacle, La Maison Populaire de Montreuil, la Mairie de Thomery.